Sur base de mon calcul, il y aura une probabilité de 0.3 pour un photon de rencontrer une molécule de la taille du CO2 en traversant un mètre d'air à température et pression standard (soit contenant une mole dans 24 litres).
Une probabilité de 0.00012 de rencontrer une molécule de CO2. Puisque la probabilité de traverser 2m d'air sans être affecté vaut P(traverser le 1er mètre) ET P(traverser le 2nd mètre), on peut exprimer la probabilité de traverser N mètres d'air sans rencontrer de CO2 comme P(traverser un mètre) ^ N. Et ça, ça nous donne 43% de rayonnement encore en course à 7km d'altitude (grosso-modo à la hauteur de l'Everest). Et 16% encore en course à 15km (au début de la stratosphère).
Bien sûr, ce n'est qu'une borne inférieure, pour se fixer un ordre de grandeur: je n'ai pas tenu compte de l'atténuation de la densité au fur et à mesure qu'on s'élève ... Je suis parti d'un volume cylindrique d'un rayon de la taille d'une liaison C-O (115 picomètres). J'aimerais comparer ça avec les mesures d'un ballon-sonde équipé d'un détecteur infra-rouges.
1 commentaire:
à analyser : saturation de l'effet de serre
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