Votre prochaine barrette de mémoire pourrait bien ressembler à ça : la capacité moléculaire de ZettaCore. Plutôt qu'une capacité classique (comme dans nos bons vieux postes radio) où l'on piège des électrons par une différence de potentiel entre un isolant, c'est à la chimie de s'en méler: chaque molécule de mémoire peut perdre ou gagner un électron (des oxydo-réduction, quoi), en fonction de la tension que l'on applique au bout de la chaîne de raccord (le 'linker').
Selon eux, l'avantage principal:
The molecular capacitor has a discrete threshold voltage, above which all molecules are charged and below which all molecules are discharged. Thus, while voltage still controls charging/discharging, the fixed charge deposited on the molecular capacitor is voltage-independent.En clair, il n'y a plus besoin de pousser les volts pour avoir un '1' plus facile à relire ... il suffit d'avoir assez de molécules. Et bidouiller des molécules serait (toujours selon eux) bien moins coûteux et plus prometteur que d'essayer des nouveaux dopants pour semi-conducteurs (rien à voir avec l'EPO au Paris-Dakar, rassurez-vous).
A part le côté "geek" de la chose, ils nous promettent plus de bits par mm² (oui, ma bonne dame) et moins de consommation d'énergie pour la mémoire. A part ça, ça reste une bonne vieille DRAM, lente à pleurer comme les autres, ou alors c'est que je n'ai pas tout capté à l'article.
En même temps, des scientifiques farfelus (imho) sont parvenus à "stocker de l'information dans l'ADN d'une bactérie" ... hum hum... Si vous savez où chercher dans la chaîne d'ADN et comment les choses sont encodées... Qui sait le message qui se cache dans les "gènes inutiles" qui se baladent sur nos chromosomes... Et combien de temps passera avant qu'on vous demande un échantillon d'urine à l'aéroport pour s'assurer que vos l. casei immunitas ne contiennent pas un message crypté d'une organisation douteuse (il y a 15 ans, j'aurais pu écrire 'KGB')
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