J’ étais un pays pittoresqueUn texte que je trouve personnellement émouvant de Stéphane Steeman, que beaucoup connaissent pour sa "Madame Gertrude", mais qui entre deux passages avenue Luïise, nous parle sans déguisement de son amour pour notre pays.
capable de vivre mille ans.
Je n’avais jamais été burlesque
malgré mes multiples accents.
Je suis devenu pays grotesque,
ça je le dois aux flamingants,
qui veulent m’assassiner ou presque
en se voulant indépendants.
Je veux toujours m’appeler Belgique,
ne me laissez jamais tomber.
Malgré nos conflits linguistiques,
je dis qu’on peut toujours s’aimer
Ces bagarres politiques m'inquiètent, je dois l'admettre. Nous faisons pale figure, mais ça je m'en moque. Du 'Belgium, One point', j'en ai eu et je n'ai aucun scrupule, lors des conférences et meetings internationaux, à reconnaitre que "oui, nous, les blagues sur les Belges, ça nous fait bien rire".
Mais je ne saurais me résigner à devenir Français, Walloxellois ou que sais-je. Non, je suis Belge. J'ai grandi dans un pays multiculturel et Brugge fait autant partie de ce que je considère comme mon patrimoine que Namur. Tijl Uilenspiegel est autant un héros national à mes yeux que Tintin ou Tchantchès.
Mais j'imagine que ça n'aura finalement que peu de poids dans la balance ... Prions pour que nos politiciens garde un peu de ce bon sens populaire.
1 commentaire:
Perso, je suis bien d'accord avec toi ! et le plus fous, c'est que nous sommes bcp ainsi ! ... Mais avec peu de poids ... Le coupables,... les politiques c'est sur, mais aussi les médias !!
Enregistrer un commentaire