L'orateur (pardon, j'ai oublié son nom) affirmait aussi que "si, si, on peut parfaitement calculer la contribution du CO2 au réchauffement à partir de son spectre d'absorption, pas besoin de faire des hypothèse sur le taux d'humidité dans l'air". Bonne nouvelle. Moi, je m'étais égaré dans une tentative de modélisation du transfert de la chaleur depuis près-de-la-surface vers haut-dans-l'atmosphère par une version allégée des calculs d'éléments finis. Malheureusement, il manque les unités de puissance sur le schéma en question.
https://climatorealiste.com/effet-de-serre/ par contre, a un schéma avec des mesures de puissance à creuser (et un assez bon article pour aller avec, d'ailleurs).
Je trouve intéressant le fait que dans la région d'absorption du CO2, la quantité d'infra-rouges qui ont traversé l'atmosphère n'est pas nulle. Ça n'invalide pas forcément l'hypothèse selon laquelle il y aurait saturation de l'effet du CO2, mais il faudra que les gens qui soutiennent cette hypothèse bétonnent sérieusement leurs arguments, parce que pour moi, cette courbe montre qu'il y a encore moyen de capturer 50mW/m²-truc-machin.
L'autre élément intéressant est situé tout à gauche de ce schéma, dans les plus basses fréquences, où la vapeur d'eau est sensée avoir un effet maximal ... et où on voit pourtant un rayonnement deux fois plus puissant que dans la zone d'intervention du CO2. Parce que si ça se confirme (j'aimerais bien retrouver l'article à l'origine de ces données), c'est probablement la preuve la plus évidente que les mécanismes à l'oeuvre sont plus complexes que ce qu'on peut reproduire en mettant dans 1m de tube à essai la quantité de molécules de CO2 présente sur les kilomètres d'atmosphère qui nous entourent.