"Les trolls ne sont pas vraiment dangereux (...) C'est des ogres qu'il faut se méfier. Ils n'ont pas assez de cervelle pour savoir ce qu'est la prudence.
Un jour, une ogresse s'est mise à manifester une passion irraisonnée pour l'un de nos frères de Heid. Elle n'était pas laide ... pour une ogresse. Ekke tenait sa fourrure assez propre et ses cornes brillantes (...) Enfin, comme je disais, elle était follement amoureuse de ce chevalier. Elle rôdait dans les bois et lui adressait des chansons d'amour.. Le bruit était abominable; elle faisait tomber toutes les aiguilles des pins à cent pas à la ronde. Le chevalier a fini par ne plus pouvoir le supporter et il est entré dans un monastère. Par la suite, elle s'est laissée mourir de chagrin.
-- Ulath, à présent, je sais que tu te moques de moi
-- Voyons, Emouchet, fit Ulath, ne protestant que faiblement."
Vous l'aurez compris, j'ai reçu à Noël une nouvelle trilogie de romans de David Eddings (antérieurs à la Belgariade que je viens presque de relire entièrement -- soit pas moins de 12 romans entre juillet et janvier, sans compter les 2 derniers harry potter et la genèse de Dune).
Il n'y a pas tout à fait le même genre d'envolée et de répliques croustillante que dans la Belgariade et la Mallorée (qui pour moi restent le chef-d'oeuvre des époux Eddings), mais ça reste une histoire agréable à suivre, et qui se marie parfaitement avec l'ambiance plantée par Zelda: Phantom Hourglass: infiltration du chapitre des pandions dans la brume, duels de magie avec un personnage mi-homme mi-insecte, etc.
La quète du Bhelliom n'est pas sans rappeler celle de l'Orbe d'Aldur par Garion et ses amis non plus, mais on est clairement plus du côté "heroic" que "high fantasy" ...
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