mercredi, janvier 09, 2008

Erin Brokovich


Je dois dire que j'ai eu une drôle de pensée en rentrant chez moi, ce soir. Je bosse à l'université, mon boulot me plaît. Je sais qu'il y aurait pas mal de boites où je pourrais gagner une somme autrement plus rondelette ... Le double peut-être (ou peut-être pas). Alors qu'est ce qui me retient ?

Je voudrais que vous preniez le temps, quelques instants, de choisir une de ces grandes marques qui nous entoure. Vêtements, voitures, alimentation. Ce que vous voulez. Maintenant, je voudrais que vous preniez le temps de voir les dirigeants de cette boite. Qu'est-ce qu'ils vous inspirent ? Quel rôle jouent-ils dans notre société.

Il n'y a pas si longtemps de cela, on les aurait accueilli à bras ouvert, ces fournisseur d'emploi. Chevaliers de nos temps modernes ... mais aujourd'hui ?

Délocalisation ... Compétitivité ... Marketting aggressif (je n'ai pas mis trop vite les soda et les télécom dans la liste des sociétés pour ne pas trop vous influencer)
Débauche de moyens pour nous faire acheter encore et encore des choses dont on a, finalement, pas besoin ...
Ailleurs dans le monde, exploitation des enfants ... conditions de travail volontairement déplorables, parfois (ma soeur vous expliquera ce qu'elle pense des bananes Chicita).

Alors voilà. Si je quittais mon job pour aller travailler dans le privé, je crois que j'aurais besoin de savoir que je bosse pour quelqu'un qui est utile à l'humanité.

Mes amis, j'ai peur que notre société ne soit gravement malade. Si vous n'avez jamais regardé le film "Erin Brokovitch", jetez-y un jour un coup d'oeil, vous me comprendrez peut-être mieux.

(Que ceux qui travaillent dans le privé m'excusent si je les ai blessé, bien sûr. Je n'ai rien contre, et j'ai beaucoup d'ami qui y ont un bon job).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Aah Pype,.. c'est claire que ce genre de film te fait souvet réfléchir ! .. donc pour la prochaine je te recommande l'affaire Josey Aimes... entre Erin et les oublié Juanes, un film nettement moins connu, plus "soft".. mais tout aussi fort !

Sinon... je te comprends !